Vampire Dark AGE : Eudes de la pointe du Lac

Puis quand tous sont là, il s'approche de l'autel l'épée suspendue à son cou, un prêtre la bénie, puis il s'agenouille devant le seigneur ou l'évêque qui lui demande : "Pour quelle raison désires-tu entrer dans la chevalerie ? Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n'en es pas digne" Le jeune homme pose alors la main sur l'évangile et prête à haute voix le serment des chevaliers. Après cela les pages m’aidèrent à revêtir ma tenue : cotte de maille, cuirasse, brassards et éperons dorés. Puis je ceins l'épée. Je m'agenouille pour recevoir la collée : le seigneur me donne 3 coups du plat de son épée sur la joue, et du plat de la main sur la nuque, en disant : "Au nom de Dieu, de Saint Michel et de Saint Georges, je te fais chevalier. Sois vaillant, loyal et généreux." Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras ses commandements. Tu protègeras la justice. Tu défendras tous les faibles. Tu aimeras le pays où tu es né. Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole. Tu seras libéral et généreux. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal. Eude de la Pointe du lac Fils cadet d’une petite famille noble des environs de Namur, rien ne prédisait à ce jeune enfant le futur qui serait le sien. Son origine modeste de la noblesse pauvre le fit connaître ce que beaucoup ne font que trop ignoré, la compassion. Son père, qui avait toutefois fait merveille dans le passé dans les joutes, permit à son fils cadet de partir en apprentissage jusqu’à sa majorité. Après l’âge de mes sept années il fut un galopin ou autre garçons d’écurie accompagnant comme Damoiseau ou écuyer les jeunes chevaliers en quête de gloire. Puis comme le comte de Namur demeurait continuellement en guerre contre les Baronnies Flamandes du Nord Eude prit les armes afin de défendre son suzerain. Ce furent pendant ces quelques années que chacun connurent, Eude sous le trait du téméraire. A la fois pour reconnaître son courage mais aussi malheureusement son caractère par trop passionné qui finirait sans grand doute par un devenir plus funeste qu’une chanson de geste. Toutefois et cela resta tout à la gloire du jeune homme il attira toujours à lui la sympathie et réussit à captiver ses compagnons qui bravaient en sa compagnie mille dangers. La guerre prit fin et Eude pensa qu’il allait être enfin temps de retrouver sa famille qu’il aspirait tant à connaître. C’est avec horreur et fureur qu’il vit sa frêle sœur prisonnière d’un gibet. Il la libéra et appris de sa bouche la tragédie que connut le domaine. Le vieux comte de Namur semblait avoir perdu esprit, le fils du comte Aurèle de Namur, avait confisqué les terres de quelques uns des vassaux Aurèle De Namur sous de futiles prétextes. Les terres de Namur furent saigné du sang meurtri de ceux qui osèrent se rebeller face au pouvoir du Tyran. La sœur de Eude lui parla des sévices que firent subir à leur mère et à leur plus jeune sœur les soldats du comte. De l’écartèlement de leur père qui fut accompli comme si celui-ci était de la pire des canailles. La rage monta en ce jeune chevalier et décida de braver le château, nul engagement ne pouvait plus l’y soumettre, pour lui le seigneur de Namur avait parjuré le sceau de vassalité. Eude aurait fini comme nourriture pour les charognes si le destin ne lui sourit pas. Une Jacquerie semblait avoir éclaté, avec quelques de ses anciens compagnons d’armes comme le brave Gaspard la guerre que mena la soldatesque de Namur contre la révolte connut des victoires. Bientôt il ne resta devant les révoltés que l’armée du Comte. La Bataille s’apprêtait à devenir plus dangereuse, la bataille de rue ne rendirent pas l’entreprise de la troupe évidente mais petit à petit les révoltés face à une armée organisé durent se replier. Ce fut à ce moment qu’Eude et ses amis purent faire une percée parmi les assiégées. Il réussirent à tailler trancher quelques uns des mercenaires qui accompagnait le jeune comte. Le sang de Eude se figea dans ses veines quand il vit l’artisan de sa tragédie : Aurèle de Namur. Par le passé, il avait connu le jeune comte on le disait compatissant et plein d’humanité jusqu’à ces tristes épousailles avec Dame Clotilde de Dunkerque. Une femme de grande beauté que l’on disait doué de grand esprit. Leur mariage ne dura pas quelques nuit que déjà Aurèle dut l’enterrer depuis aux yeux du monde il devint froid et dénué de toute pitié. Il était connu comme étant un des plus terribles chevaliers du Roi. La douleur semblait l’avoir rendu fort comme un lion et résistant comme de la pierre. Et c’est devant ce personnage que Eude allait guerroyer pour un peu plus que sa vengeance sa vie. Le comte sur de sa supériorité laissa Eude venir à lui, les deux hommes se firent face et les montures des deux s’élancèrent chacune vers leur némésis, la joute fut aussi brève que sanglante, les deux lances touchèrent tout deux leur cible et Eude comprit quand il vit sa lance se casser sur son adversaire que son adversaire semblait était plus terrifiant que le démon lui même. La lance du comte vint toucher profondément les chaires de Eude et le firent chuter, Aurèle était puissant comme dix hommes. A terre le trépas était sur et déjà le tyran se jouait de sa proie quand l’incroyable se produisit. La monture de Eude se rua sur le comte comme un puissant cheval de guerre, qu’il n’était pas, il le fit tomber et le blessa durement. Gaspard en profita pour sauver son ami blessé, sur son dos les deux compères quittèrent la bataille qui était déjà perdu. Eude mit de nombreux jours à se remettre de son épreuve à l’abri dans une demeure abandonnée. Gaspard était encore occupé à couper du bois quand il vit la vaillante monture amené par un homme d’armes. La lune était dèja monté que l’inconnu se présenta à nous comme Cyprus. Il nous remercia pour notre bravoure et nous raconta à tout deux cette bien étrange histoire. Ce maître d’armes semblait d’une toute jeunesse et pourtant ses paroles semblait présager une grande sagesse que le nombres d’années n’avait que trop fortifié. Son charisme et sa prestance royale nous subjugua tout deux. Il nous amena des nouvelles du comté et nous apprîmes qu’Aurèle n’avait pas survécu à ses blessures selon toute vraisemblance puisque son enterrement avait été donné le matin même. En écoutant cette nouvelle nous poussèrent un souffle de soulagement jusqu’à ce que le maître d’arme nous dit que le pire était encore à venir, Aurèle allait revenir de par les sombres pouvoirs de sa maîtresse Damnée Clotilde un vampire assoiffé du sang des pauvres hères. Le maître d’armes resta avec nous toute la nuit nous raconter comment cette démone était la cause de tous nos malheur. Il nous dit qu’il restait toutefois un espoir pour l’âme d’Aurèle, c’était de lui offrir le trépas une fois le jour levé. Il nous donna à chacun un pieu sensé mortifié la bête et nous dit sans sourciller qu’il fallait aussi couper la tête du revenant. Le charisme la présence et le regard plein de compassion de Cyprus nous donnèrent la force de pénétrer de journée dans la crypte du démon. C’est Gaspard qui ouvrit en premier la stèle et nous virent le corps d’Aurèle se tenir dans son linceul sans une seule trace d pourriture. Quand Gaspard s’apprêta à plonger son pieu dans le cœur du monstre il ne le put pas. Le corps qui semblait sans vie se releva d’un seul mouvement. Mort seulement quelques secondes auparavant. Son rire impie nous foudroya de sa noirceur, priant tous les saints du paradis je sortis de son fourreau ma sainte épée. La créature semblait être amusé et s’avança vers nous ou plutôt vers moi puisque Gaspard avait reculé en quelques gestes bien loin du monstre, en essayant de la tenir à distance de façon fort pathétique le pieu, que nous avait confié Cyprus. Je m’écrias « créature comment peux-tu vivre si la mort a fait son ouvrage », elle me répondit d’un ton sarcastique : Ne meurs ce qui a jamais vit par le sang des autres. Je compris en ces mots que le monstre allait une fois sa besogne accomplit se repaître de nous. Je fis un geste dans la direction de Gaspard afin que nous puissions nous replier j’attaqua la créature et essayait de la longueur de ma lame de la tenir à distance. Je vis ce qu’aucun homme vivant ne voit, je vis son regard rougeoyé pendant que la créature exigeait que je lâche ma lame. Mes yeux très vite se révulsèrent mais ma rage de survivre me permit de reprendre le dessus bien vite au grand étonnement de la créature, qui ne pensait pas que des mortels puissent encore lui résister. Mon épée s’abattit sur lui de toute ma fureur et ce qui devait trancher même la plus féroce des créature l’entailla. Toutefois à la couleur de son sang la créature devint comme prit d’une frénésie mystique. J’étais fait mon trépas allait se produire quand soudain la lumière du soleil vint éblouir la scène. La créature prit feu, devant la lumière, elle essaya de reculer mais très vite je l’attrapa , celle ci cria comme un damné, la lumière de l’astre n’était qu’un avant goût pour elle des flammes de l’enfer. Gaspard avait pendant l’affrontement ouvert la porte de la crypte pour fuir de cette ouverture la lumière de la journée avait illuminé la pièce. Je chéris la lumière de m’avoir sauvé des bras de la mort et remercièrent dieu d’avoir fait triompher sa justice. Avec mon compagnon Gaspard nous repartîmes vers la ferme, le temps d’y arriver le soleil s’était déjà couché. Nous entrions dans notre demeure quand je sentis une présence derrière moi, une présence lancinante et captivante à la fois. Je me retourna sans être brusque, doucement vers cette présence. Ce que je vis fut une des dernières choses marquantes de ma vie, l’étranger qui nous avait conseillé était là, il n’avait dit mot et m’observait. Les paroles étaient inutile son charisme m’irradiait, il me dit : Jeune initié tu as réussi là ou des générations de chevalier aurait péri et pourtant tu sais que ta quête est futile ce que le monstre n’a pu détruire le temps finira par l’accomplir et pourtant cela Eude tu l’as demandé sans cesse au créateur de n’être qu’un outil à son service, d’être son serviteur le plus proche d’être son Hérault. Ta mortalité sera l’ultime choix que tu auras à traverser les puissances des enfers sont légion rejoint moi dans ma croisade comme cela nos seront ce à quoi Dieu a toujours voulu pour ses élus. Quitte l’humanité et rejoint ses élus. Sur ces mots Cyprus se jeta sur moi, je me débattis mais je ne pu rien, je n’eus que le temps de voir Gaspard se faire assommer par l’homme.

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