Paris 19ème

Présents: Kévin, Christophe, Ronan, Stéphane, Pierre. XP Donnés : 3 Séance 34 du 17/02/2023: Ombre Chinoise (Chinetoque Ninjas contre les Titis Parisiens) 20 Septembre 1861. Gerson se rend à une soirée organisée par Alphonse et Catherine de Bourboulon, qui sont récemment rentrés de Chine, et pour laquelle il a réussi a obtenir une invitation. Les Bourboulon se sont installés dans de petits appartements proches du ministère des affaires étrangères. M. est un grand diplomate, Mme a l’air affaiblie après le voyage depuis Moscou. Gerson se présente et leur demande de lui conter quelque peu leur long voyage en Chine, qu’il agrémente ensuite de commentaire pertinents de choses qu’il ne peut pas savoir. Des détails du sac du palais d’été, l’intention qu’ils avaient de rentrer par le Tibet, le cadeau pour M. de Morny, les moines du palais d’été. Les Bourboulon s’isolent alors avec Gerson pour parler plus librement. Il leur explique le rêve qu’il a fait d’eux et que c’est de celui-ci qu’il tient les détails de leur expédition (voir résumé numéro 8). Les Bourboulons relatent alors les événements qui ont suivi. Maxime Jondrin est rentré directement pour la France tandis qu’eux restaient avec André Chapdelaine et les moines quelques mois près de Pékin. Ils ont ensuite essayé de partir vers le sud mais sont tombés dans une embuscade de sorciers chinois ou tous les moines et les assaillants ont péri. Ils sont retournés à Pékin d’où ils ont rejoint la frontière Mongole toute proche, suivi de leur longue traversée de la Russie pour revenir à Paris. André Chapdelaine est bien revenu avec eux, mais alors que Gerson prend de ses nouvelles, un serviteur vient leur indiquer que M. Chapdelaine n’est pas rentré et qu’il n’a d’ailleurs pas dormi ici la nuit dernière. Alphonse de Bourboulon est inquiet. Il suppose que, malgré ses avertissements de ne rien faire, André Chapdelaine est parti à la recherche de la statue qu’a ramené Maxime Jondrin. Il se méfie de Jondrin, qui connaît parfaitement le trafic d’art organisé par M. de Morny dont il est très proche. Gerson demande à voir la chambre de Chapdelaine. La chambre de Chapdelaine est très spartiate : Un tapis à lattes, des bols, de l’encens et quelques vêtements. Il y trouve également un petit médaillon de jade finement ciselé représentant un dragon replié sur lui-même. Chapdelaine méditait beaucoup et parlait peu, tout comme les moines d’ailleurs. C’était des moines Akashite (Akhshayana) dont l’ordre est aussi présent au Tibet. En redescendant, une légère odeur de tombe frappe Gerson. Elle lui évoque l’odeur de la vieille chinoise Jubao dans le rêve. Si celle-ci est bien en France, elle est aussi en France et cherche également la statue. Et la disparition de Chapdelaine pourrait bien être de son fait. Il indique aux Bourboulons qu’il va voir ce qu’il peut faire pour Chapdelaine. Gerson quitte la soirée puis passe prendre Alexandre Durocher avant de se rendre à la Villa Charonne qui est bien gardée par les hommes du sicilien. Là ils nous relatent les événements. Alexandre connaît Jondrin de réputation. C’est un bon vivant issu d’un milieu populaire, peu scrupuleux et très doué en affaires. Il est marchand d’art mais surtout contrebandier et il a du flair pour détecter les nouveaux artistes. Il habite du côté de Montmartre. J’apprends de mon côté qu’il y a en ce moment une représentation d’une voyante et d’acrobates chinois au théâtre du Palais Royal. Je m’y rends le lendemain soir avec Gerson, Alexandre et Jacques. La représentation se passe et leur permet d’identifier que la voyante est bien Jubao et que Jubao est en fait un homme. Après la représentation, un grand coucou ramène Jubao et les acrobates à leur logement qui est pas loin de Montmartre et où d’autres chinois les accueillent. Le café du coin connaît bien la maison des chinois. Ils ne sortent quasiment jamais de chez eux et se font livrer leur nourriture. Ce sont des artistes et on les voit parfois s’entraîner aux arts martiaux dans le jardin derrière leur maison. Ils ne parlent pas français. Alexandre lui se rend dans une soirée pour rencontrer Maxime Jondrin. Ils se connaissent de vue. Maxime Jondrin a une vision toute particulière de la chine et des chinois. Ces derniers sont des ploucs, des péquenauds qui marchent sur des tableaux de maître. Leurs moines sont comme les nôtres sauf qu’ils dansent, ce qui indique leur plus grande proximité avec le singe. Lui a notamment ramené de chines des statues d’argiles tellement réussies qu’on aurait dit des êtres vivants. Ça le mettait mal à l’aise. Mais bon De Morny en a pris quelques unes, et revendues certainement. Jondrin aussi a fait son blé, ce qui lui suffira pour quelques mois avant de repartir, probablement pour le Mexique ou l’Égypte. Friche a bien voulu observer la maison des chinois de loin mais pas plus. La mention de De Morny l’a mis sur ses gardes: De Morny a des protecteurs très puissants et peu recommandables dont il ne connaît pas l’identité. Il serait en contact avec un caïnite ancien surnommé ‘le magicien’. Et oui le magicien de la prison de la santé qui a essayé de s’emparer de De Pourtalès et qui a une forte influence sur les Ravnos dont il pratique la discipline de clan. Et puis Alexandre a la bonne idée d’aller visiter Amélie Sainte Grâce. Cette dernière veille désormais sur le musée privé de François Villon en tant que conservatrice générale. Elle habite d’ailleurs de spacieux appartements tout près du Louvre. Elle confirme à Alexandre que les statues ramenées par Jondrin sont désormais dans la collection du Prince. Celles-ci n’ont d’ailleurs rien de très extraordinaire, même s’il y a effectivement une certaine résonance. Mais c’est finalement la surveillance effectuée par friche qui amène du nouveau. Pendant la nuit, des chinois menés par Jubao se sont rendus dans une petite bicoque fermée par un cadenas, assez loin des maisons les plus proches. Nous forçons donc la porte de la bicoque la nuit suivante dès le début de la représentation au théâtre. Un vestibule donne sur une petite porte. Au sol des fleurs séchées et crânes de petits animaux. Des échos de rongeurs sont visibles derrière le voile et il est possible que ceux-ci donnent l’alarme quand nous passons. Derrière la porte, le triste spectacle d’André Chapdelaine, mains attachées au mur avec des cordages et tête contre le sol, comme désarticulé. Ses jambes, bras et avant-bras sont fracturés mais il est encore en vie, et alors que nous allons chercher un brancard pour le ramener à la Villa Charonne, il rassemble la force de nous gémir : ‘Le Rouleau, ils m’ont pris le rouleau, il faut prendre le rouleau, je dois récupérer le rouleau. Le vase , il a gardé le vase, il a gardé le vase.’ Puis Michel et Hector le ramène à la villa Charonne. Nous allons nous à leur maison. Ernest reconnaît la maison qui a 5 occupants en ce moment. Il a pu voir plusieurs vases mais pas de rouleau. Nous assaillons la maison par derrière. Le combat est bref et sanglant. Un chinois gît mort, 2 sont hors d’état de nuire et les deux derniers ont fuit par la fenêtre. Pas de rouleau et les vases sont tout ce qu’il y a de plus banal. C’est à ce moment que je me souviens d’un grand vase noir à 3 pieds sur la scène au théâtre. Dehors, pas de maréchaussée mais l’accueil de Friche qui a trouvé le spectacle divertissant. Nous lui proposons de venir avec nous au théâtre du Palais Royal. Il accepte. Le théâtre est calme quand nous y arrivons bien après l’heure de la dernière représentation. Friche fracture les portes avec maestria et nous trouvons le grand vase dans une pièce annexe signalée par le panneau en Français et Chinois sur la porte. Au fond du vase se trouve le rouleau de latte de bambou dont se dégage une forte aura. Nous repartons avec les deux tandis que Friche a rempli ses poches de diverses choses. Nous refermons soigneusement les portes avant de nous rendre à la Villa Charonne. Là-bas, Michel remarque que le vase est de la même matière que son anneau. Tous deux absorbent l’énergie environnante. Le rouleau était d’ailleurs dans le vase afin de dissimuler son aura. Nous décidons de stocker les deux dans l’autre espace sous la Villa. Chapdelaine étant dans un triste état, il est finalement décidé de faire appel à Élisabeth pour le soigner. Elle accepte et viendra avec Hector, elle semble bien sûre que Chapdelaine est un gentil garçon qui saura la rembourser. Il lui faudra de nombreux mois pour se remettre de ses blessures à la Villa, mais il répondra néanmoins rapidement à quelques questions. (et Gerson lui rend son pendentif). Les chinois qui l’ont attaqué sont des Wulung, des sorciers traditionalistes de chine impériale. Il y avait un pacte qui les empêchait d’attaquer le palais d’été, c’est donc une autre secte malfaisante qui l’a attaqué. Ces sorciers ne sont pas de vrais mages. Ils sont limités et ne peuvent faire que de la magie rituelle en s'appuyant sur des sources de magie externe. Le vase est l’une des 9 clefs d’une porte secrète qui détient un grand secret et un grand trésor. Il suppose que les autres clefs sont également des vases, même si l’un d’entre eux aurait été reforgé en épée… Jubao a lui dit que le vase était un clef qui permettrait de réunifier le dragon de chine. Le rouleau quant à lui est un ‘traité des choses de l’est’ qu’on ne peut ouvrir qu’en récitant les mots adéquats. C’est un héritage ancien transmis par tradition de génération en génération par ces moines de Chine. Le rouleau est indestructible. Il n’en sait pas plus, il n’était qu’un Novice. Épilogue Catherine de Bourboulon a été touchée par une attaque magique par ricochet et ne se remettra jamais du voyage, elle mourra 4 ans plus tard.

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