Une vieille partie de Warhammer

La croisade de l’enfant, par Maître CID, imprimé aux presses nouvelles d’Altdorf (2515) Laissant derrière lui son pays, ses amis le chevalier Eudes de la Pointe du Lac embarqua pour Marienbourg le cœur plein de fierté et de courage. Pourquoi ? On raconte qu’il aurait déjà occis une terrible créature dans le pays de Gilles le Breton et que son honneur l’aurait conduit à Marienbourg une cité à la beauté sans pareil, un joyau sans comparaison dans le vieux monde, partout la mer envahissait la cité laissant dire qu’il n’est pas difficile de trouver son chemin à Marienbourg à condition bien sûr d’être à moitié poisson. C’est dans le Suiddock que ses pas le conduisirent, les docks s’étendant le long du Reik, c’est en ce lieu que des navires partent tous les jours pour aller presque partout dans le monde, Eudes n’eut pas besoin d’aller loin pour faire la connaissance de son premier compagnon un tiléen du nom de Giovanni. Le tiléen comme nous le verrons plus tard n’a jamais eu de chance avec les voleurs de cette cité, deux de ces malendrins étaient en train de voler sa bourse quand le chevalier intervint en deux coups de lames, un tomba dans la berge mort et l’autre blessé s’écroula. Giovanni n’eut pas de mots assez chaleureux pour remercier son sauveur et fut surpris par le Bretonnien quand il aida ce brigand à se remettre sur pied, plus étonnant encore il le porta jusqu’au plus proche temple de Shaillya, ainsi pendant que le chevalier portait le malendrin ce dernier l’insultait et le maudissait. Cet exploit attira l’attention d’un commis répurgateur Roderick dit-on au service de Dame Séléna Réva qui allait bientôt confié une tache à nos deux larrons, pendant ce temps dans la demeure de la dite Dame, un malandrin du nom de Olaf regardait ses chausses de peur de croiser le regard pénétrant de cette veuve qui le terrifiait. Olaf voyait sa peau d’un blanc de porcelaine, elle buvait du vin mais était-ce du sang ? Olaf en tremblait de peur et devant son attitude Séléna Réva lui proposa de boire son verre. Olaf avait peur et pourtant en le voyant on pouvait douter qu’il puisse ressentir ça, il était poisseux et avait déjà dû se retrouver dans bien des combines, un sacré bougre le Olaf et pourtant là il était encore plus poisseux que d’habitude. Dame Séléna Réva lui proposa de l’or tout ce que Olaf voulait et pourtant en ce moment il prenait conscience qu’une chose lui était encore plus précieuse sa propre vie, que faire ? Olaf prit l’or et écouta la dame, un événement agitait la cité de Marienbourg et la dame voulait en savoir davantage. Pendant ce temps Roderick montra sa désapprobation pour la charité du chevalier Bretonnien, pourquoi sauver des gredins ? Ceux-ci aurait mérité un coup de dague pour leur méfait. Toutefois le chevalier semblait savoir se servir d’une épée et il avait besoin d’embaucher deux gars avec de la ressource pour enquêter sur cet enfant qu’on disait au pouvoir prodigieux. Il en parla aux deux, et le chevalier accepta aussitôt trop heureux que le destin lui donne aussi vite une quête, Giovanni aurait pu se passer la main sur les yeux par dépit tellement ce bretonnien semblait niais, il avait accepté ce travail sans même parler d’argent comme si ce mot le dégoutait, notre tiléen réussit à sauver quelques pistoles en marchandage avec Roderick, il fallait bien vivre et les ribaudes n’allaient pas se donner à un tiléen les poches vides. Eudes et Giovanni prévinrent leur nouvel employeur de l’emplacement de l’auberge où ils résideraient les prochaines nuits avant de s’y rendre. Pendant leur trajet ils croisèrent la garde de Marienbourg, l’honorable compagnie des gardes et des lampistes sobrement dénommés les coiffes noires pour leurs chapeaux portés. A l’auberge, Eude prit son repot pendant que le giovanni décida de braconner quelques donzelles avec la bourse remplies de guilders. Le lendemain Roderick présenta Olaf à ses nouveaux compagnons qui décidèrent après un frugal repas de se diriger vers une des places du marchés se renseigner sur les rumeurs qui agittent la cité ces derniers jours . Olaf à son aise comme un marienbourgeois dans l’eau les guida, sachant quel chemin quel détour prendre, il savait faire et sa gouaille populaire y faisait bonne impression. Sur la place les trois compagnons tombèrent sur un camelot bien intéressant : Il tenait une tunique en piteux état appartenant selon lui à l’enfant sigmar réincarné. Pendant que le camelot agitait une tunique, des linges déchirée il déclamait la légende de l’enfant Sigmar, il serait né sous une comette à deux queues et il aurait déjà occis une dizaines d’hommes grâce à un marteau, assurément le vendeur agitait sa trouvaille comme une relique pieuse, les affaires restent les affaires surtout à Marienbourg, contre des pièces il accepta de nous dire d’ou venaît l’enfant : d’un monastère shaillyen. Eudes resta pensif, quel est donc ce blasphémateur ? Sigmar de son vivant ne s’est jamais proclamé dieu c’est de sa mort que les hommes l’ont fait ainsi, Sigmar a unifié l’empire en chassant les tribues gobelines, Gilles le breton l’a fait aussi au sud mais avec les tribus orc, mais jamais il ne devint un dieu, restant au service pendant l’éternité de la Dame du Lac. Ce manque d’humilité et cette arrogance de la noblesse impériale le prit de dégoût après tout ce n’est pas étonnant que des impériaux se vautrent dans la corruption ou que d’autres se perdent dans les messes noires ou encore deviennent des vampires « aristocrates damnés pour l’éternité » tout cela partait de la même origine celle de croire que nous étions autre chose que des mortels, pourtant Chevalier ne voulait dire qu’être au service d’autres avant que la mort ne viennent nous chercher. A l’orphelinat du temple de Shallya, trois enfants étaient en train de chanter quand la troupe de nos trois héros arrivèrent, la mère abbesse les accueillit pendant qu’elle toisa d’un regard noir une jeune initié du nom de Coon. Ce détail attira l’attention de Eudes et de Giovanni. Eudes et Olaf partirent discuter dans le bureau de la mère abbesse actuelle pendant que Giovanni resta à l’extérieur. Le Chevalier breton commença la discussion en prêchant le faux auprès de la mère abbesse, un chevalier ne peut mentir à sa guise ainsi il est utile de savoir utiliser la parole de la façon la plus adéquat. La mère abbesse se perdit dans un flos de louanges envers l’enfant. L’enfant qui s’appelle Karl du même prénom que l’empereur actuel, gagna depuis son recueil à l’orphelinat prestance et noblesse selon la mère abesse faisant du petit garçon un être de plus en plus aimé par tous, la mère abesse nous relata aussi l’épisode où il fut kidnappé pour finalement se débarasser d’eux par lui même. Le reste c’est le début de la légende de l’enfant Karl reconnu par la foule et surtout par le clergé de Sigmar à Marienbourg en la présence de Helmut le grand théogoniste qui déclara que le garçon était Sigmar réincarné sur terre. Dépité Eudes sorti du bureau avec Olaf, L’initié Coon qui était resté avec Giovanni donna discrètement un papier à nos aventuriers. Sur le papier on pouvait lire un message de sœur Coon, « La véritable mère abbesse est devant le temple de Sigmar à Templejick », fort de cet indice le groupe se dirigea vers cette place et découvrirent que l’ancienne Mère abesse était dans une cage à corbeau. Eude et Giovanni avec l’aide de Olaf délivrèrent Maida, la véritable mère abbesse, elle était dans un piteux états dans cette cage et pourtant elle donna toute son énergie pour leur dire toute la vérité à propos de l’enfant : Il y a sept ans, un répurgateur du nom d’Osric Falkenheim nous a amené un enfant des marais, au fur et à mesure nous avons toutes été subjugué par le pouvoir de cet enfant , tous commençaient à l’aimer et de cet amour naissait le chaos et j’y vis la marque du chaos, je décida de le redonner au répurgateur ce fut mon erreur puisque les autres sœurs étaient toujours sous l’emprise de son pouvoir, pour me punir elles me dénoncèrent au culte de Sigmar à Marienbourg qui m’enferma dans cette cage une fois qu’il reconnut Karl comme étant la réincarnation de Sigmar sur terre. La situation dépassait l’entendement, l’empire risquait une guerre civile et partout le chaos allait s’installer si personne n’intervenait, la situation était grave. Nous décidions de libérer Maida pour l’emmener dans une des cachettes d’Olaf. Avant de partir de ce lieu impie je fis une prière à la Dame du Lac pour la remercier de me confier un combat aussi grand. Pour le Graal, la dame, la bretonnie ainsi soit-il.

Commentaires

Articles les plus consultés