Davon Williams dit AMAR
Le juge : Comment fait-on pour vivre en volant les trafiquants ? Et y survivre ?
Davon : on vit un jour après l’autre j’imagine.
Amar est un cas à part dans la banlieue de Gary là où Joe l’a trouvé, un code moral personnel qui s’abstient de nuire à ceux qui ne jouent pas au jeu de la rue, son refus de blasphémer, sa cicatrice et son homosexualité a fait de lui une légende dans toute la rust bell.
Armé de son fusil calibre 12, Amar est devenu un mythe, là où sévissent la drogue et les gangs, pendant ses descentes tous se souviennent de lui fredonner l’air de « farmer in the dell », cet comptine devint un avertissement inquiétant pour tout le quartier.
Personne ne comprit jamais la raison qui poussa Amar à se jeter contre les organisations criminelles et les gangs qui tenaient les rues.
Il fut constamment en conflit contre elles.
Réussissant toujours à s’en sortir, ses raids, étant toujours scrupuleusement préparer et planifier, ne tardèrent pas à faire parler de lui.
L’histoire de Davon est très commune et comme beaucoup il fut orphelin à un jeune âge élevé par sa grand-mère joséphine, c’est elle qui lui inculqua son code moral strict, il fut élève au Lycée Edmondson à Chicago, puis pendant plus de dix ans il fit sa vie en travaillant pour des trafiquants de drogue, avant de se révolter contre eux en devenant un de leur pire ennemi.
Légendaire pour son fusil à pompe SPAS 12 qu’il a lui même amélioré, son trench coat, et le fredonnement de sa chanson « the farmer in the dell », Amar ne semblait avoir aucune faiblesse et pourtant ses ennemis finirent par la trouver.
Son frère qui était incarcéré suite à un vol de bijou une dizaine d’année plus tôt et sa grand mère qu’il accompagnait toujours à l’église de la congrégation baptiste de Gary. Le premier fut égorgé dans la prison comme un ultime avertissement, la deuxième abattue avant même que Davon ne réussisse à la mettre en sécurité sur le trajet qui l’amenait à l’église.
Pris dans une fureur vengeresse Davon tua un grand nombres des assassins des membres de sa famille, cela fut une folie et ils le capturèrent afin qu’ils dénoncent le reste de ses complices. Il aurait finit torturé et égorger dans une baignoire si un inconnu blond n’aurait pas prit d’assaut le repaire des trafiquants, Amar n’eut pas le temps de mourir, qu’un croisé fondit tel un éclair sur ses adversaires, insensible aux balles, cet être maniait une lame avec une force et une habilité surnaturelle, ses tortionnaires ne tardèrent pas à passer au travers des murs.
Pour que Davon survive à ses blessures, Guillian fit de lui sa goule en espérant qu’une nuit il puisse reprendre le flambeau de sa croisade.
Le repaire en feu, une dizaine de cadavres derrière lui, l’argent des trafiquants en partie distribué dans la rue, la bande partait déjà vers une nouvelle aventure.
Ainsi commença la vie occulte de Davon tel un ouragan au service des causes perdues des immortels.
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