On est souvent Profonds sans même le savoir !
Cet humble blog à l'écriture et à l'orthographe douteuse tient à mettre en valeur toutes les parties où les profonds ont déposés leurs palmes. Donc d'autres campagnes celle de Wedo amateur d'ambiance comme nous le sommes de petits et grands anciens.
Un extrait d'une partie :
Gustav nous confirme que les créatures sont bien celles qui nous ont attaqués
à la tour mais il semble terrifié par cette vision et se roule en boule dans un
coin de la pièce en balbutiant des mots incompréhensibles. Alors que
j'essaye de le faire sortir de son état de choc, il me demande de retrouver
les cylindres. Il pense que les créatures avaient des cylindres dans leurs
pattes.Nous sommes interrompus par une explosion qui vient de la tour de
guet mais les flammes ne semblent pas toucher la foret, du moins, pour le
moment.
Nous retournons auprès de Tyler afin de décider de la marche à suivre. Je
n'arrive pas à convaincre mes amis que le plus efficace serait de tout brûler,
d'effacer toutes traces des terribles événements. Pourtant l'explosion de la
Tour, nous offrait une occasion en or. Ils sont convaincus que le plus
simple est d'enterrer les corps de Passelov, Kalyetka et de la pauvre
Sylvia afin de faire croire à des disparitions volontaires. Je finis par
capituler mais reste dans la crainte que cette histoire nous revienne en pleine
face tel un boomerang.
Nous creusons une tombe pour les 2 astronomes et y ajoutons leurs effets
personnels. Nous conservons les documents qui nous paraissent importants
ainsi qu'un petit crucifix avec une pierre noire en son cœur et effaçons
l'appel à l'aide de notre défunt ami. Je croise les doigts pour que mes
compagnons aient raison et que les autochtones pensent au départ discret des
2 russes et ne fasse jamais le lien avec le groupe d'étrangers de passage.
Nous nous mettons en chemin pour le ranch de Mme Englund et réitérons
notre macabre besogne. Cette pauvre femme méritait mieux que cela. Nous
trouvons Franklin, le cheval, dans l'écurie mais aucune trace de Jules,
malgré nos appels. Je ne peux me résoudre à laisser là, seul, l'animal, au
risque qu'il meurt de faim avant que qui que ce soit s'inquiète du sort de sa
maîtresse.C'est à regret, que j’emmène Franklin et me résous à abandonner
le chien désormais livré à lui-même.
Au petit matin, nous arrivons devant l'arbre où nous avions caché la caisse
d'objets maudits. Nous y retrouvons les cylindres, intacts mais à la place
du livre ignifugé, ne reste qu'un tas grouillant de vers. Nous empêchons,
une nouvelles fois Gustav de toucher aux artefacts et emportons notre butin
démoniaque, vers compris, en ville, dans l'espoir de le faire examiner par
des experts à Arkham, par exemple.
Afin de nous protéger, je dois me résoudre à abandonner le vieux cheval
près de la ville, dans l'espoir qu'un habitant le trouve avant qu'il ne soit
trop tard. Nous nous dirigeons vers la magasin de M Buffington. Il nous
interpelle dès qu'il nous aperçoit afin de nous confier un télégramme du juge
Braddock. Ce dernier a encore besoin de nous. Colin, le fils du défunt M
Baxter, est injoignable et nous avons pour mission de le retrouver, à Saint
Augustine, la dernière ville où des traces de lui ont été retrouvées.
Ce n'est pas possible ! Un tel aplomb me rend malade. Il nous prend pour
ses assistants ? Et mes patients ? mon mari ? ma vie ? Cette quête insensée
nous a déjà pris Ephraïm, a remis en cause presque tout ce en quoi je
croyais et risque de me coûter mon mariage. Tout ça pour quoi ? Pas de
réponses mais de plus en plus de questions et une plongée vers un abyme
terrifiant.
Je ne sais pas pourquoi mais je me suis laissée convaincre d'aller à Saint
Augustine. En fait, je sais pourquoi. Notre voyage doit nous faire passer
par New York. J'espère y retrouver Sebastien et peut-être qu'il réussira à
m’arrêter. J'espère qu'il souhaite encore partager sa vie avec moi, qu'il
réussira à stopper cette course folle dans laquelle je me suis engagée et qui
me semble sans fin.
Nous montons dans un train direction Saint Augustine avec une escale à
New York, peut-être mon terminus. Afin de supporter les 3 jours de
trajet, nous prenons 2 wagons couchettes. John et moi partageons le premier
, nous laissons le second à Gustav et Tyler. On discute de tous les
événements étranges qui se sont déroulés ces dernières années. Tyler nous en
apprend davantage sur les êtres aquatiques que nous avons rencontré.
D'après des légendes orientales, dont il a entendu parlé, ces entités sont
des Profonds. Ils font des pactes mystérieux avec les humains en échange
de poissons. Le voyage se passe entre discussions angoissées et sommeil
agité. Très vite, ma réserve de somnifères se retrouve à sec et nous
n'arrivons plus à fermer l’œil.
Demain, nous arriverons à New York. Afin d'essayer de nous détendre, je
commande des infusions pour John et moi. Après avoir bu, nous nous
allongeons, pensant devoir lutter pour trouver le sommeil mais heureusement,
nous tombons comme des masses, bercés par le mouvement régulier du train
et les ronflements de John |
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